Maryska Cazador - Juste milieu

Nom : Cazador

Prénom :Maryska

Âge : 17ans (211 ans)

Profession : Tueuse

Armes : Épée courte, incrustée d’argent en travers du dos. Deux fusils de chaque côté des hanches avec balles en argent. Une hache dans le dos, en argent.

Description physique : Mary est une jeune femme à l’allure élancée. En soi, elle parait même gracieuse comme une ballerine. Elle a de longs cheveux noirs et soyeux, une véritable rivière d’ébène qui ondule sur ses épaules. Ses yeux sont d’un marron foncé et une lueur profondément mystérieuse y brille quoi qu’il advienne. Ses paupières sont habituellement soulignées de khôl et colorier de pourpre. Son nez est fin et légèrement retroussé. Ses lèvres rouges sont douces et attirante. Elle porte constamment un sourire carnassier sur ses lèvres couleur sang. La belle est plutôt musclée sans que cela paraisse trop. Ses membres sont fuselés et bien proportionnés. Bien qu’elle possède une poigne de fer, ses mains sont douces et fines comme de la porcelaine. Maryska dégage une sorte d’aura de danger qui attire ou éloigne les éventuelles victimes. Le mystère qui l'entoure en attire plus d'un. Ses longues jambes envoûtantes se concluent par de petits pieds. Sa peau est douce comme du velours et satinée à souhait. Qui se douterait que derrière cette image de femme fatale combinée au charme d’une jeune fille réservée se cache une combattante aussi sauvage qu’une bête?

Maryska porte souvent son cache-poussière en cuir noir. En dessous, elle est vêtue d’un pantalon moulant en cuir noir aussi qui s’immobilise sur ses hanches délicates. Son haut se compose d’un top qui est attaché à son cou avec des bretelles de tissus rouge vin, soulignant ainsi les courbes gracieuses de son ventre plat. La Tueuse chausse des bottes noires à talons hauts. Étonnement, elle n'a aucune difficulté pour courir ou se battre avec ses bottes. Cela vient peut-être de son agilité féline...? Elle porte souvent une petite chaine en argent soutenant une mince croix en argent. Les bijoux ne sont pas véritablement son fort, elle trouve qu’ils sont encombrants.

Caractère : Maryska est le genre de fille à faire la fête toute la nuit. Faire la fête peut revêtir plusieurs sens avec elle, de la simple bagarre de rue à une soirée chaude en compagnie masculine en passant par un combat à mort avec son adversaire favorite; Naïra Vermelha. Mais elle sait toujours placer des commentaires sarcastiques et sadiques à des moments plus qu’inopportun. Lorsqu’elle se bat, elle est toujours entrain de provoquer son adversaire en l’insultant. Elle adore jouer avec ses victimes et les narguer ainsi. Cela met du piquant dans sa routine. Indépendante et insolente, elle croit en sa cause et n’en démordra pas. Maryska ne se lie jamais avec qui que ce soit. Ses frères constituent son seul lien émotionnel. Néanmoins, tendre au plus profond de son cœur, peut-être se laissera-t-elle séduire un jour ou l’autre…Ayant vécu toute sa vie avec des garçons, en l’occurrence ses frères, elle est directe et fonceuse. Sa devise est de frapper avant, de poser les questions après. Sa vie d'immortelle lui va à ravir et elle y tient comme à une vie mortelle. Elle compare souvent sa vie à une permission de liberté constante accordée par une mère. La jeune Cazador ne s'embarrasse d'aucun scrupule, aucun regret. Elle vie sa vie à fond. Après tout, pourquoi gâcher un si beau présent?

Histoire : Tout débuta un jour froid de novembre 1689. Une bise glaciale circulait dans les sombres couloirs du manoir Cazador, venant chercher et éliminer la moindre parcelle de chaleur, quelle qu’elle fut. Les domestiques étaient prostrés devant la cheminée de la cuisine, tentant de recueillir les ondes émises par le poêle à bois. M. Cazador était assis dans son bureau en fixant le vide.
Dans la ville, un silence total régnait, tous les habitants, humains ou non, restaient tapis dans leur tanière. Le ciel était grisâtre et les nuages ressemblaient vaguement à des cendres. Un corbeau croassa, faisant sursauter la moitié de la ville. Un chien traversa la rue pour trouver refuge dans une ruelle.
Mais l’évènement majeur de cette journée se passait au grand manoir au sommet de la colline. Cette demeure digne des rois était habitée par la famille Cazador, les Tueurs. On ne les aimait pas, on ne se privait pas pour en tuer quelques uns dès qu’on pouvait. Mais personne n’aurait osé attaquer le manoir.

Le corbeau vint se percher sur l’une des tourelles et observa, par une fenêtre à carreau, la chambre des maîtres. Mme Cazador était étendue sur son lit, les jambes écartées et le buste relevé. Ses draps étaient souillés de sueur, de même que ses beaux cheveux bruns se collaient à sa peau couleur cannelle. En face du lit se tenait un médecin et quelques infirmières venues spécialement pour l’occasion. Mme Cazador allait accouchée.

Le corbeau croassa trois fois.

Alors, en un dernier spasme de volonté, Mme Cazador fit sortir non un, mais trois magnifiques bébés, des triplets. Les infirmières s’en occupèrent sur-le-champ alors que le médecin vérifiait les sexes des enfants. Il fut soulagé en constatant que le premier né était un garçon. Le second était une belle petite fille et le dernier un autre garçon. Le médecin fila ensuite tout de suite avertir Mr. Cazador. Celui-ci était resté dans son bureau en attendant que sa femme mette au monde sa progéniture. Son rôle n’était pas d’être dans la chambre d’accouchement!
Le médecin fila à travers les couloirs, toqua à la porte en chêne et attendit qu’on lui dise d’entrer.

"Entrez."dit M Cazador, sa voix froide et venimeuse retentissant étrangement dans l’espace de son bureau.

Le médecin poussa doucement la porte et entra. Il se présenta dans le bureau du maître du manoir et joignit les mains dans son dos, mal à l’aise. Il n’aimait pas l’aura qui se dégageait de cet homme. Il était grand, les cheveux blonds et le regard franc. Pourtant, il émettait une sorte d’aura de danger et de puissance destructrice. Le médecin bégaya :

"Un garçon, une fille et un garçon."

M. Cazador hocha la tête, signifiant le congé du médecin. Celui-ci ne se le fait pas dire deux fois. Il inclina le buste, plus par réflexe que par réelle besoin, et quitta le bureau lugubre du chef des Cazador.
Trois enfants : Maël, Maryska et Thomas.

L’enfant des triplets fut des plus étranges. Dès leur plus jeune âge, il leur fallut apprendre à lire et à écrire, à se comporter comme des gens de la haute société. Évidement, étant nés de parents Tueurs, ils ne furent pas des plus sages. Les coups pendables s’enchaînèrent les uns à la suite des autres sans fin. Leurs cibles? L’autorité.

L’instigateur des mauvais tours était en général Maël. Étant l’aîné, il avait tout de suite l’attention de sa sœur et son frère. Bien qu’ils soient triplets, il y avait toujours eut cette sorte hiérarchie entre eux. Maryska était l’exécutrice. Joueuse et toujours prête à commettre les pires forfaits, elle était le bras armé de son frère aîné. Thomas, quant à lui, il jouait autant le rôle du cerveau que de l’avocat. Il ne tentait pas de raisonner sa sœur ni son frère. Mais lorsque venait le temps pour les professeurs de distribuer une punition, Thomas était toujours là pour faire baisser la sentence. À ce titre, il était très apprécié des autres enfants. Mais en tant qu’enfants des Chefs des Tueurs, ils apprirent vite et bien. Leur intelligence n’avait de limites que celles de leurs professeurs.

Un jour ensoleillé de juillet, alors qu’ils atteignaient leur cinquième année, la dernière année d’innocence, Maël eut une idée particulièrement retorse. Il rassembla Mary et Thomas autour de lui pendant que leur professeur de mathématique écrivait au tableau en parlant à propos de racines cubiques. Il leur présenta son plan. Maryska sourit de toutes ses dents, enfin presque toutes. Elle avait perdue une canine la veille. Thomas hocha la tête, un sourire mauvais sur les lèvres. Les trois enfants se redressèrent précipitamment sur leurs chaises lorsque le professeur se retourna vers eux. Ils lui sourirent, un sourire faux. Pressentant le danger, l’enseignant fouilla le visage des gamins à la recherche d’indices, en vain. Mary se leva alors, prenant une mine déconfite.

"Monsieur, je crois que j’ai fait pipi dans ma culotte…"

Perdant sa méfiance, le professeur soupira.

"Très bien, dans ce cas veux-tu aller te changer?"

"Monsieur, Mary est trop jeune pour se promener toute seule, je pourrais l’accompagner?" se proposa Maël.

"Mais vous avez le même âge!"s’exclama le professeur.

"Oui mais c’est moi le plus vieux!" s’entêta Maël en bombant le torse.

L’enseignant eut un sourire indulgent.

"Bien sûr Maël…"

À cet instant, Thomas, qui jusque là n’avait rien dit, se leva et fonça donné un bon coup de pied sur le tibia gauche de l’homme. L’enseignant ne réagit pas assez vite, son attention focalisé sur les deux aînés. Cette fois il en était sûr. Un coup se préparait. À toute vitesse, Maël fonça derrière l’homme et saisit la baguette de bois dont il se servait pour les punitions corporelles. Le professeur se tourna vers lui et tenta de lui reprendre l’objet. Maël la lança à Maryska qui était montée sur son bureau. D’un geste vif, elle intercepta la passe et dans un même mouvement fluide, elle asséna un bon coup sur le dos de l’homme devant elle. Elle éclata de rire et passa la baguette à Thomas. Le trio infernal roua ainsi leur professeur de coups en riant. Puis, ils déguerpirent aussi vite. Ils se dirigèrent vers leur cachette secrète. C’était dans le jardin à l’arrière de la maison. Ils adoraient littéralement cette endroit parce qu’ils s’y savaient introuvables. Effectivement, il fallut que leur professeur cherche toute la journée avant de se résigner à avertir M. Cazador de la fugue de ses enfants. L’enfant des enfants Cazador se déroula ainsi.

Mais l’année suivant fut complètement différente. Maintenant qu’ils avaient 6 ans, ils étaient assez vieux pour apprendre les rudiments du combat. Cette fois, les entraîneurs étaient beaucoup plus malins que les gosses. Pire, ils étaient séparés pour la première fois de leur vie! Effectivement, ils avaient maintenant tous un entraîneur privé. L’entraînement fut dur et très rigoureux. Ils n’avaient pas le droit à l’erreur sous peine d’être bastonner. Ils devaient se lever à 5 heures tapants du matin, alors que le soleil sommeillait encore. Ensuite s’ensuivait une course effrénée autour du domaine. Celui qui arrivait en retard n’avait pas de petit déjeuner. Et encore, le déjeuner était composé d’une miche de pain et d’un œuf cuit dur avec de l’eau. Le matin, ils avaient droit à une leçon sur les tactiques de combats, les stratégies. Puis, l’après-midi venant, on passait à l’action. Les arts maritaux furent inculqués de force aux enfants, la boxe, l’aïkido… Ce fut ainsi qu’ils perdirent leur cœur d’enfant.
Au début, les parents Cazador pensaient que cette séparation rude causerait la perte des liens émotifs entre les trois enfants. Erreur. Au contraire, ils s’appuyèrent plus que jamais les uns sur les autres pour survivre à cet enfer. En grandissant, Maël se montra doué, fort et intelligent. Il supportait de mieux en mieux l’entraînement. Maryska, bien qu’étant une fille, se montra tout aussi douée dans les arts martiaux. Bien vite, son corps de jeune femme se développa, mais Mary le transforma en arme. Durant son adolescence, Maryska devint une machine à tuer. Cependant, elle ne versa pas dans l’art de la torture. Elle voulait être une combattante loyale. Son talent devint vite évident et elle se concentra sur l'art du combat à mains nues. Les armes anciennes telles que les épées la fascinaient tout autant. D'ailleurs, pour son treizième anniversaire, ses parents lui offrir une magnifique épée incrustée d'argent. Mais la jeune femme suivait son temps. Elle ne dédaignait pas les armes à feu non plus. Bien au contraire. Thomas aussi se montra performent, quoi que légèrement moins que son frère et sa sœur. Bref, ils survécurent malgré les épreuves. Ils ne flanchèrent jamais. Enfin presque. Maryska faillit une fois.

C’était le printemps, les arbres étaient en fleurs. Les enfants avaient alors 16 ans. Ils avaient bien grandis. Maël était plus séduisant que jamais, sa chevelure blonde tenue de son père flamboyant comparé aux noir ébène de Mary et Thomas. La jeune femme devenait dangereusement belle. Quant à Thomas, il gardait ce charme d’érudit et de gentleman un peu rebelle. À ce temps-là, Maël boxait contre un sac de sable sous les cris de son entraîneur et Thomas étudiait le maniement de l’arc un peu plus loin. Soudainement, Maël remarqua l’entraîneur de sa sœur chérie venir chuchoter des mots à l’oreille de son propre entraîneur. Avec son audition exceptionnelle, il comprit tout ce qui se disait. Lorsqu’il comprit l’essentiel, il cessa tout mouvement. Sa sœur avait disparut. Remarquant son inactivité, son entraîneur s’approcha à grands pas furieux.

"Continu!" beugla-t-il.

"Où est-elle?" demanda Maël, tentant par tous les moyens apprit de garder son calme.

"Qui ça? Ta sœurette? Oh je t’en prie, ne me dit pas que tu t’en fais pour cette chiffe molle?"

Le coup partit tout seul. Maël frappa de toutes ses forces l’insolent qui osait insulter sa sœur. Alors qu’il se préparait à engager le combat contre son entraîneur, celui-ci ne se releva pas. Il était franchement sonné. Surpris par sa propre force, Maël n’en perdit pas moins la notion des choses. Il se rua sur l’entraîneur de Maryska et le prit au collet. Celui-ci, bien que dur à cuire, perdit tout son courage face au visage enragé de Maël.

"Où est-elle?" cria l’aîné des enfants Cazador.

"Je…je ne sais pas! On s’entraînait et soudain elle est partie en courant. Je ne sais pas où elle a bien put aller!"

Moi je sais, pensa Maël en frappant l’entraîneur de sa sœur avec la même force. Sans attendre de voir s’il se relevait, il fonça vers le jardin. Prenant garde de ne pas faire de bruit, s’Il avait le malheur de respirer trop fort Mary pourrait se cacher encore plus profondément et ne pas réapparaître. Mais il n’eut pas à chercher bien loin. Des sanglots se firent entendre, bien qu’apparemment étouffés. Maël se dirigea lentement vers la source du bruit. Il trouva sa sœur, assise au sol les genoux devant les yeux et les bras entourant ses jambes. Ses épaules étaient secouées de tremblements. Maël resta stupéfié. Parfois, il avait vu sa sœur découragée, mais elle se dépêchait de reprendre sa bonne humeur, même si c’était seulement pour le réconforter. Mais il ne l’avait jamais vu pleurer! Silencieusement, il s’assit à ses côtés et passa son bras par-dessus les épaules de sa sœur. À peine l’avait-il effleuré qu’elle sursauta violemment.

"Ne me touche pas!" s’écria-t-elle, les yeux baignés de larmes et la voix remplie de terreur.

Maël s’immobilisa en dévisageant Mary. Celle-ci scruta ses yeux et sembla le reconnaître. Aussitôt, elle fondit en larmes de plus belle mais cette fois, elle se blottit contre son frère aîné. Maël l’enlaça et tenta de la calmer.

"Qu’est-ce qui s’est passé?" lui demanda-t-il gentiment.

"C’est lui…je m’entraînais à la lutte avec lui et là il a dit que si je ne réussissais pas ce mouvement, il allait me faire des choses…des choses horribles!" dit Maryska entre les tremblements qui la secouaient.

"Il t’a menacé de te battre?" demanda Maël, la colère faisant trembler sa voix et voilant ses yeux.

"Non…"

Elle leva les yeux vers Maël, ses beaux yeux marron étaient emplis d’une peur indescriptible. Maël ne l’avait jamais vu dans cet état. Mary baissa les yeux sur elle, sur son corps de jeune femme tout à fait développé. Elle était ravissante et plus d’une l’enviait. Maël comprit aussitôt. Son entraîneur n’avait pas l’intention de la battre…mais bien de la violer. Sa colère n’en fut que plus grande. Néanmoins, il garda un visage impassible.

"Je vais le tuer ce salopard…"

Avant qu’il ait put terminer sa phrase, une troisième ombre se faufila à leurs côtés. Ils ne l’avaient pas vu venir. Thomas s’assit à côtés de sa sœur et passa un bras sur ses épaules.

"Quand j’ai remarqué que vous manquiez tout deux à l’appel, je suis venu ici. Qu’est-ce qui se passe?" demanda le benjamin de la famille.

"L’imbécile qui lui sert d’entraîneur a menacé l’honneur de notre sœur." répondit durement Maël.

Thomas resta silencieux mais on voyait bien qu’il était indigné au plus profond de lui-même comme si c’était lui qu’on avait menacé. Il caressa les cheveux de Maryska avec tendresse. Maël se pencha vers elle et déposa un léger baiser sur sa joue.

"Ne t’en fait pas Mary, on s’en occupe." dit-il en murmurant au creux de son oreille.

Mary resta silencieuse un instant, elle dévisagea ses frères tour à tour. Puis, elle hocha la tête, un mince sourire naissant enfin sur ses lèvres. Thomas s’approcha encore d’elle pour la réconforter. Maël, quant à lui, il hocha la tête et s’éloigna dans les broussailles aussi silencieusement qu’une panthère. Nul ne sait ce qui se passa, mais on ne revit jamais le corps de l’entraîneur de Maryska. Père en trouva un autre et la routine reprit de plus belle. Maryska resta reconnaissante à jamais à son frère pour son intervention. Leur lien se raffermit davantage.

Un an passa. Puis, leur dix-septième anniversaire survint. C’était inévitable. Ils étaient en 1706. Lors de ce jour fatidique, leurs parents les firent venir devant eux. Ils leur annoncèrent que seul un d’entre eux aurait le trône, et que pour cela, ils leur faudraient le gagner. Horrifiés, les enfants ne rouspétèrent pourtant pas. Comment auraient-ils osé s’attaquer ouvertement à leurs parents. C’est pourtant cela qui fut proposé par Maël. Il avoua que tuer la progéniture des autres grandes races était inévitable. Cela servirait leur cause du moins. Mais ils se mirent d’accord qu’ils reviendraient tous ensemble et prendraient le trône en détruisant tous les obstacles sur leur route. Ils se serrèrent une dernière fois dans leurs bras et se séparèrent. Maël partit vers le manoir Vermelha, tandis que Thomas se dirigeait vers la tanière de Lydre et finalement, Mary gagna la maison des Alma.

Cette dernière se faufila silencieusement derrière la maison. Évidement, l’endroit était bien gardé. Mais rien ne saurait résister à Maryska. Elle évita d’être repérée et réussit à joindre la chambre de Pearl sans trop de problèmes. Elle dû éliminer les deux gardes de l’entrée mais ce la ne lui causa pas plus d’ennui que d’éternuer. Elle poussa doucement la porte, celle-ci grinça. Mary s’immobilisa, à l’écoute du moindre bruit. Apparemment, l’occupante ne l’avait pas entendue. La Tueuse se faufila à l’intérieur et referma la porte, la noirceur reprenant ses droits. Bien sûr, Mary eut un peu de mal à s’orienter mais elle réussit à rejoindre le lit de la jeune harpie de 17 ans sans anicroches. Un sourire mauvais se dessina sur ses lèvres. Elle ne toucha pas à la princesse. Mary revint sur ses pas et commença à faire couler un bain. Le bruit de l’eau qui coule éveilla les soupçons de Pearl. Elle se leva et gagna prudemment la salle de bain. Et pour cause. Tout le monde savait que les harpies craignaient l’eau. Pearl entra dans la salle de bain et fouilla la pièce du regard. Elle ne vit pas Maryska suspendu au plafond par sa seule force. La harpie rejoint le bain et ferma les robinets. À cet instant, la Tueuse se laissa habilement tomber sur le sol et poussa Pearl dans l’eau. Sans pitié, elle maintint la tête de Pearl sous la surface liquide jusqu’à ce qu’elle arrête de bouger. Finalement, Mary relâcha le corps flasque de la jeune harpie. Son travail était accompli. La jeune Cazador s’enfuit du lieu du crime avant la même discrétion et rejoint ses frères à l’entrée de leur manoir.

Ensemble, ils poussèrent les grandes portes de chêne et entrèrent, tels trois anges de la mort. Ils procédèrent par logique. Ils se dirigèrent premièrement vers le bureau de leur père. Celui-ci y était encore, malgré l’heure tardive. Ils passèrent à l’attaque ensemble. Leur père, bien que le chef des Tueurs, et ainsi l’un des meilleurs combattants, ne résista pas longtemps face à trois furies déchaînées. Leur mère non plus d’ailleurs. Étrangement, les trois enfants ne ressentirent aucun remord après leurs actes. Leurs parents n’avaient jamais été très présent et ainsi, ils les considéraient presque comme des étrangers, pire, comme un signe d’autorité. Les enfants Cazador prirent les affaires de la famille en main. La vie reprit ensuite son cours normale. Évidement, le royaume avait secoué par les triples meurtres, mais les trois Cazador ne laissèrent à personne le temps de se remettre ou de poser des questions.

Maël s’entraînait souvent, affermissant sa force. Thomas étudiait beaucoup et s’entraînait aussi. Maryska, quant à elle, elle se plaisait à sortir presque tus les soirs pour aller danser au Midnight. Elle adorait faire la fête. Puis, quant elle rencontrait des lycans, une harpie ou un vampire, elle se battait. Elle adorait son style de vie. Tout roula ainsi pendant quelques mois. Puis, un soir d’orage durant lequel, exceptionnellement, les trois dirigeants étaient réunis, les héritiers du trône assassinés, Pearl, Jeck et Naïra, revinrent se venger. La Déesse Créatrice les avait ressuscités! C’était impossible! Et pourtant sinistrement vrai… Un dur combat s’ensuivit. Naïra s’attaqua immédiatement à Maël. Leur combat fut sanglant. Jeck bondit comme un fauve sur Thomas tandis que Pearl fonçait sur Mary. Malgré le fait que les trois enfants veulent se tenir les coudes, leurs ennemis s’arrangeaient tacitement pour les séparer. Les trois Cazador se battirent d’autant plus férocement que l’idée de perdre l’un des leurs était insupportable. Le premier à tomber fut Thomas. Le soir d’orage était aussi une nuit de pleine lune, et malgré toute la bonne volonté du monde, même un Cazador ne pouvait résister au chef des lycans en furie. Maryska fut la première à voir son corps ensanglantée au sol. Elle hurla, le cœur déchiré et piétiné. Sa colère n’en fut que plus grande. Elle fit reculée Pearl, lui infligeant beaucoup de dégâts. Maël aussi avait vu. Il n’exprima pas sa colère, mais redoubla d’ardeur face à Naïra. Les deux Cazador restants auraient put gagner si Pearl n’avait pas mit la main sur Maryska. La Tueuse vit le coup trop tard. Pearl la saisit à la gorge et la vida de toute chaleur en un instant. Mary s’effondra au sol avec un bruit mat. Maël se retourna et vit sa sœur, morte. Complètement anéanti, il en oublia Naïra derrière lui. Celle-ci en profita pour le mordre à pleine dents. Les trois Cazador gisaient au sol, morts… et en voie de devenir pareille à leur meurtrier. Naïra regagna sa demeure, de même que Lydre et Pearl, ravis de leur vengeance.

Mais un autre évènement vint bouleverser le destin. Sangre, hors d’elle, réanima à leur tour les trois Cazador, les dotant ainsi de l’Immortalité. Désorientés, les enfants de l'empereur défunt se réunirent dans leur demeure ancestrale. Ils passèrent la nuit à se dévisager. La douleur de les perdre avait été si vive et pourtant ils étaient là. Peu à peu, l’hébétude laissa place à la colère. Mais ils n’étaient pas asse fous pour se lancer à nouveau à l’attaque. Les races s’étaient multipliées à une vitesse alarmante. Une fois qu’ils eurent reprit leur esprit, les Cazador repartirent à la chasse. Maryska s’habitua rapidement à son statut d’Immortel. Elle adora aussi les nouveaux pouvoirs qui étaient les siens. Une vision et une ouïe accrue, une plus grande force, une plus grande endurance…et elle guérissait aussi beaucoup plus rapidement. Maël aussi se satisfaisait de sa nouvelle condition. Seul Thomas trouva le moyen d’être malheureux et suicidaire. Fiers comme ils étaient, les trois enfants reprirent la barre de leur destinée. Ils reprirent leurs territoires, leur ancien prestige. Désormais, ils étaient à nouveau une force avec qui il fallait comptée. Leur unité s’était resserrée. Maryska recommença à faire la fête un soir sur deux. Elle trouvait toujours les problèmes et leur réglait leurs comptes rapidement.

Aujourd’hui encore, elle adore son mode de vie. Depuis le temps, les blessures de cette terrible nuit sont encore présents, mais moins vivaces. Elle en veut toujours terriblement à Pearl. Pourtant, elle ne peut que comprendre. C’est quand même elle qui a commencée. Un autre de ses passe-temps est de se battre contre Naïra. Étant immortelles toutes les deux, les combats durent toujours jusqu’au levé du jour et les deux adversaires en sortent contusionnées. Mais l’important pour la Tueuse, c’est le plaisir qu’elle en sort. Se battre ainsi est devenu une sorte de drogue pour elle. Elle espère seulement que cette passion ne la mènera pas à un excès fatal…

Signe particulier : Tatouage d'un dragon dans le bas du dos.

Euhhhh...

Wow...

C'est euh....

Merveilleux ?!

Je suis conquis là, je ne sais pas quoi dire.

Toutes mes félicitations vraiment petite soeur.

Rhooooooo la ! Franchement bravo ! ( bah oui je viens de comprendre ton mp lol )

J'aurais pas pu faire mieux je crois lol

Plutôt dire que j'ai pas la patience arf !

J'ai tout lu puisque c'est intéresant du début jusqu'à la fin. Vraiment, tu es douée soeurette !

Merci mes deux frérots!!

Bravo c'est très impressionant ma princesse !!

Wow cocotte tu t'es surpassé! Tu as pondu une magnifique présentation... je te lève mon chapeau devant la grandeur de ta plume!

Re-Bienvenue (à ta demande )