Nom : Wayes
Prénom : Vell Luis
Âge : Une quarantaine d’année.
Âge de transformation: 21 ans.
Activité ou Statut: Lycan
Armes : Ses crocs et ses griffes, bien malgré lui. Il possède en outre un Mauser semi automatique qu’il porte toujours à la ceinture et un long bâton souple, qui forme avec l’arme à feu un contraste étonnant.
Description physique: Peu de personne l’ayant croisé ont pu résister à la furieuse tentation de se retourner, de suivre du regard la silhouette étrangement longue, tournant au coin de la rue, ses pas aussi silencieux que si ils n’avaient été qu’une légère brise sur les pavés. Au bout de quelques secondes de filature visuelle, il n’est pas rare que le curieux se retourne, et s’en aille dans la direction opposé, l’air imperceptiblement gêné, les yeux au sol. Car si Vell est profondément fascinant, il est également entouré d’une aura déplaisante au possible. Une sorte de charme aigre, malsain, puant la mort et toute l’horreur d’une vie de haine et de souffrance, respirant les histoires et les plus sordides et les plus perverses engendrées sur cette Terre.
La silhouette filiforme, toute en jambe, Vell est plus grand que le moyenne des humains. Loin d’être massif, il n’est pourtant pas frêle. Sa musculature, très finement dessinée, lui permet plus de rapidité que la plupart des lycans, sans amoindrir sa puissance. Il est légèrement courbé en avant, les épaules rentrées vers le torse, comme un chat qui guette je ne sait quelle proie, se recroquevillant pour mieux bondir. La démarche feutrée de l’homme habitué aux zones d’ombres où conserver le silence est vital, il se faufile dans les foules. Si ce n’était son aura envoutante, il aurait été parfaitement invisible aux yeux de chacun, enroulé dans son long manteau noir usé jusqu'à la trame, le visage à moitié caché par son chapeau à bords longs, en feutrine souple.
Le chapeau enlevé, l’on est guidé instantanément vers les yeux. D’un bleu très terne, virant sur le noir, encore assombris par de lourdes paupières surmontées de cils trop longs pour un garçon, empreint de la poésie sale vomie par les bistros du peuple. Des yeux de gamins grandis trop tôt dans toute la perversion du monde. Pourtant d’une taille et d’une couleur assez banale, c’est surtout cet éclat dérangeant, violence et indécence, qui entraine à se plonger dans ce regard brillant d’un début d’alcoolisme. Le magnifique du misérable à l’état pur, planté dans un visage rude, en coup de couteau, régulier mais spécial au possible. Des pommettes hautes, mais fondues dans des joues creusées, un menton pointu au possible, un nez long et aquilin, un sourire malsain de désespéré, des cernes d’insomniaque invétéré constituent les grandes lignes de cette figure si particulière. Enfin, encadrant ses tempes bombées, des cheveux mi-longs et bouclés, forment l’auréoles de cette entité des bas quartiers.
[A suivre]